L'Histoire secrète des maquis de l'ain

Résumé :

Présentation de l'éditeur : L'histoire des maquis de l'Ain a constamment suscité un grand intérêt de la part du public qui retient surtout de cette épopée le défilé historique des maquisards du 11 novembre 1943 à Oyonnax. Leur chef, le colonel Henri Romans-Petit occupe une place incontournable parmi les plus belles figures de la Résistance. Tous les grands événements à caractère militaire qui ont jalonné l'histoire des maquis de l'Ain, comme la bataille de Meximieux, sont connus. Les récits ou les recueils de souvenirs d'acteurs importants ou de simples combattants du maquis foisonnent, comme les monographies consacrées à des lieux symboliques de la Mémoire de la Résistance. Des opérations militaires remarquables comme le sabotage des 52 locomotives du dépôt ferroviaire d'Ambérieu-en-Bugey ont marqué durablement les esprits. En effet, l'issue de bataille du rail qui s'est jouée dans l'Ain a revêtu une importance considérable pour les Alliés. Une étude historique complète manquait pour dévoiler toutes les facettes de cette guerre secrète méconnue, tout en faisant la synthèse des faits militaires, car dans l'Ain on s'est beaucoup battu. L'auteur a consacré plus de dix ans de recherches dans le but de dévoiler les aspects les plus secrets de cette histoire des maquis de l'Ain et de leur chef. Les enjeux militaires ou politiques se sont révélés cruciaux dans ce département, à la fois pour les Alliés, les Allemands et la Résistance. Des services secrets comme le BCRA, le SOE, le SIS et l'OSS ont fait intervenir dans l'Ain leurs agents et leurs réseaux. La Dombes, la Bresse et la plaine de l'Ain ont été le théâtre de centaines de parachutages et de dizaines d'atterrissages. Les FFI de l'Ain furent les mieux armés de la région Rhône-Alpes. Cette combativité des maquis a eu un revers. Les opérations militaro-policières françaises ou allemandes, menées à la fois contre les maquisards et les populations civiles, ont été très nombreuses et firent beaucoup de victimes. Les archives allemandes et celles de l'Etat français apportent un éclairage neuf sur cette question des représailles, notamment le rôle joué par Karl Oberg et Helmut Knochen dans la rafle du 14 décembre 1943 à Nantua, comme ceux de Werner Knab et de Klaus Barbie au cours des opérations " Caporal " et " Printemps ". Enfin, ce que l'on a appelé la " Question Romans " méritait quelques éclaircissements supplémentaires, notamment au sujet de l'armement et du financement de la Résistance. Romans-Petit se trouve au coeur d'un différend opposant le général de Gaulle à ses alliés britanniques et américains. Il convenait aussi d'évoquer le rôle joué par les femmes, les médecins, les étrangers, les gendarmes et les maires dans la Résistance et le Maquis.